Rapport du deuxième sondage portant sur la perception de l’impact, pour les patient(e)s suivi(e)s en oncologie, des mesures mises en place pour contrer la pandémie de la COVID-19
Dr Marie-Pascale Pomey, titulaire de notre chaire, a collaboré à ce deuxième rapport de la Coalition priorité cancer au Québec, un regroupement de plus de 60 OSBL représentant tous les types et phases du cancer, issus de toutes les régions du Québec, qui souhaite améliorer le système de soins et services de santé pour le bien des personnes touchées par le cancer.
Un premier sondage a été mené au début avril et a été publié le 14 avril dernier. Il mettait en évidence les conséquences de la pandémie sur l’état de santé physique et mentale des patients suivis pour un cancer. Les reports de chirurgie et de test d’imagerie affichaient des retards de 4 à 6 semaines après le déclenchement des mesures d’urgence mis en place fin mars.
En raison des nombreux impacts constatés, un deuxième sondage avait été annoncé. Il a été mené six semaines après le premier. Son objectif était de constater l’évolution des impacts et peaufiner l’analyse des besoins des personnes touchées par le cancer afin d’informer les décideurs de la réalité sur le terrain des patients. Afin de pouvoir suivre l’évolution de la situation, la Coalition a décidé de s’associer à ses membres et collaborateurs pour la création et la diffusion de ce deuxième sondage.
Comme les directives concernant la lutte contre la pandémie changent sur une base presque journalière, un suivi de l’évolution de l’état des personnes recevant des soins et services en cancérologie est pertinent pour informer les décisions ministérielles actuelles et pour celles des gouvernements à venir.
Les principales préoccupations portaient sur :
1) le manque de plan pour agir sur les listes d’attente de personnes en attente d’une chirurgie semi-urgente, de tests d’imagerie et diagnostics ;
2) l’arrêt sans date de reprise du Programme québécois de dépistage du cancer du sein (PQDCS) ;
3) l’arrêt sans date de reprise des essais cliniques en oncologie;
4) la possibilité de réaliser des traitements hors des lieux habituels (ex. traitement oral et sous-cutané; perfusion à l’extérieur de l’hôpital ; soins à domicile) ; et
5) la protection des patients vulnérables lors de leurs visites à l’hôpital.
Ce contenu a été mis à jour le 7 août 2023 à 10 h 23 min.
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