Important retard dans la livraison des vaccins de Pfizer au Québec
La Presse HENRI OUELLETTE-VÉZINA et ANTOINE TRUSSART
18 janvier 2021
La Presse HENRI OUELLETTE-VÉZINA et ANTOINE TRUSSART
18 janvier 2021
Pour Dr Marie-Pascale Pomey, les projections des hospitalisations doivent être interprétées « avec prudence ». « Avec la réouverture des écoles, il peut y avoir la possibilité que le virus se remette à circuler davantage dans la population. On en verrait alors l’impact à partir du 20 janvier », avance-t-elle.
Mme Pomey rappelle que la circulation du virus est en fin de compte « très cyclique ». « Ça fonctionne par vagues qui redescendent, comme on le sait. Ça a commencé à Montréal, et ensuite, ça s’est déplacé, avant de revenir ici. Le virus se balade, et on ne peut pas prévoir sa trajectoire, d’autant qu’on apprend encore à le connaître », illustre-t-elle.
Quelles mesures casseront donc la répétition de ces cycles ? « C’est vraiment d’avoir des capacités de dépistage plus rapide. Il faut aller le plus près possible des grands propagateurs, les identifier avec des tests rapides et les isoler, pour ensuite voir l’impact que ça a dans différents milieux », répond l’experte.
Selon elle, une « autre arme » sera la distribution de tests sérologiques à une majorité de la population, qui devrait être autorisée sous peu. « Ça nous permettra alors de savoir qui est immunisé et qui ne l’est pas. On pourra alors développer des stratégies ciblées pour s’assurer que les personnes non immunisées ne propagent pas la maladie », poursuit Mme Pomey.
Ce contenu a été mis à jour le 18 janvier 2021 à 11 h 16 min.