Amélioration des soins et des services en première ligne pour la gestion des maladies chroniques : le programme COMPAS+ au Québec
Pomey Marie-Pascale, Menear Matthew, Drouin Carl et al., « Amélioration des soins et des services en première ligne pour la gestion des maladies chroniques : le programme COMPAS+ au Québec », Revue française des affaires sociales, p. 325-335. DOI : 10.3917/rfas.201.0325. URL : https://www.cairn.info/revue-francaise-des-affaires-sociales-2020-1-page-325.htm
Depuis plusieurs années, le Québec essaye de restructurer sa première ligne de soins et de services de santé afin d’améliorer l’accès à une équipe de médecine de famille. Depuis 2001, le Québec s’emploie donc à créer les groupes de médecine de famille (GMF) offrant ainsi à tous les Québécois la possibilité de progressivement s’inscrire auprès de ces structures (Pomey et al., 2009).
Simultanément à ces démarches, une initiative a été mise en place dans une région du Québec, la Montérégie, qui se situe sur la rive sud de Montréal, pour créer des lieux permettant aux équipes de première ligne de réfléchir à leurs pratiques, grâce notamment à la présentation d’indicateurs et de repères de pratique.
C’est ainsi que, en 2010, le Collectif pour les meilleures pratiques et l’amélioration des services (COMPAS) a débuté ses activités. Devant les résultats encourageants de cette initiative (Vachon et al., 2013 et 2015), le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a décidé de continuer COMPAS et a proposé à l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS) d’assurer sa coordination scientifique et son déploiement à travers la province.
L’INESSS a ainsi été amené, entre 2017 et 2020, à poursuivre l’évolution et à élargir la portée territoriale de ce programme de soutien à l’amélioration continue, désormais nommé COMPAS+.
Les objectifs du programme sont d’améliorer la prestation des soins et services basés sur les données probantes, de renforcer la collaboration interprofessionnelle dans les soins et services de proximité, de favoriser le développement d’une gouvernance clinique intégrée pour les maladies chroniques et d’améliorer la valeur des soins et services de proximité, c’est-à-dire de pouvoir avoir de meilleurs résultats de santé et de bien-être et une meilleure expérience de soins pour les patients, au meilleur coût possible…
Ce contenu a été mis à jour le 16 août 2020 à 22 h 03 min.