Relation médecin-patient. Comment la formule patient partenaire peut améliorer la médecine familiale ?
LE MÉDECIN DU QUÉBEC Claudine Hébert
2 mai 2018
Voir sur lemedecinduquebec.org
LE MÉDECIN DU QUÉBEC Claudine Hébert
2 mai 2018
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Pour aider les réseaux locaux de services à instaurer des partenariats gagnants avec les patients dans leur milieu, la Dre Marie-Pascale Pomey participe à la mise en place du programme Collectif pour des meilleures pratiques et améliorations des soins de santé (COMPAS1). Ce programme offre notamment des ateliers de pratiques réflexives avec la participation de patients partenaires en région. « Jusqu’à présent plus d’une dizaine d’ateliers ont été donnés en Abitibi-Témiscamingue, en Mauricie, au Centre-du-Québec, en Montérégie-Est et Centre et Ouest et dans le Bas-Saint-Laurent », signale la Dre Pomey, médecin-conseil à l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS).
Ces ateliers, explique la Dre Pomey, nécessitent généralement trois mois de préparation. Actuellement, ces rencontres d’une journée traitent des bonnes pratiques cliniques sur le diabète et la bronchopneumopathie chronique obstructive. De nouvelles thématiques, telles que l’insuffisance cardiaque et la santé mentale, seront prochainement à l’agenda.
En moyenne, ces ateliers réunissent de 15 à 25 personnes. Les participants sont pour la plupart des professionnels de la santé (pharmaciens de quartier, infirmières, nutritionnistes, etc.) et des gestionnaires, y compris des médecins de famille. « Plus du quart de nos auditoires sont d’ailleurs composés d’omnipraticiens qui veulent en savoir davantage sur leurs pratiques et sur l’état de santé de leur population », soulève la Dre Marie-Pascale Pomey. Cette dernière sera justement présente lors du prochain congrès syndical de la FMOQ, les 31 mai et 1er juin prochains à Québec, pour venir présenter le programme COMPAS1.
Ce contenu a été mis à jour le 18 août 2020 à 16 h 56 min.