Peut-on taper aussi ailleurs que sur nos têtes ?

Dr Marie-Pascale Pomey suggère d’explorer d’autres voies afin de bonifier les outils de lutte contre la propagation de la COVID, par exemple :

  • « Pourrait-on avoir plus de tests antigéniques avec des résultats hyper rapides ? Pourrait-on avoir des résultats plus rapidement, qu’avec nos tests PCR actuels ? La technologie existe.
  • Pourrait-on encourager, au lieu de décourager, les gens à aller se faire tester ? Facilement et sans contraintes et sans moralisation. Vouloir être testé n’est pas une coquetterie. C’est un geste responsable.
  • Pourrait-on faire comme en France — tant qu’à les copier — et installer des stations de tests un peu partout ? Presque à chaque carrefour. Mettre les pharmacies à contribution. Mettre les étudiants en médecine dans l’effort global, les médecins de famille, tout le monde.
  • Pourrait-on, aussi, mettre la pédale à fond pour le déploiement dans le monde de la santé de masques de haute protection professionnels, de qualité maximale, réellement efficaces, comme en réclame haut et fort le milieu ? Ils ont été plus de 400 à le demander dans nos pages cette semaine. Et si le virus se propage dans l’air, n’est-il pas temps de parler de ça aussi : de ventilation ?
  • Pourrait-on aussi mettre tous les efforts qu’il faut pour que le dépistage, le traçage, le suivi des cas se fassent de façon hyper efficace ? Rapide !
  • La clé du contrôle d’une pandémie, rappelle Marie-Pascale Pomey, c’est ça : le dépistage des cas, le traçage des contacts et l’isolement. « Et la réduction des délais au maximum. » Entre chacune de ces étapes. »

Ce contenu a été mis à jour le 8 janvier 2021 à 11 h 17 min.